My Mad Fat Diary

Bon, chomdu et plumpitude oblige, j'écume le web à longueur de matinée. Et je suis adepte de tout ce qui concerne la vénéritude et la patatitude. Et puis lors d'une de mes errances bloguesques, je suis tombée sur l'article de Caroline, du blog Pensées de Ronde. Quel article? Celui qui parle de "My Mad Fat Diary".

Encore une série sur une grosse adolescente? La série Huge m'avait un peu déprimée, alors j'avais un peu de mal à m'y remettre. Mais bon, la grosse ado, c'est un peu ma vie, mon oeuvre, alors regardons. Et le fait que ce soit une série anglaise me remonte un peu le moral, c'est autre chose que les chamallowesqueries riquaines, nan?

My Mad Fat Diary

Alors? C'est quoi le pitch? Rae, une ado qui sort de l'hosto psy essaie de retrouver une vie normale auprès de son ancienne meilleure et sa nouvelle bande top méga cool. Et dans le tas, il y a le "un-peu-nerd-mais-so-sexy" Archie de qui elle tombe évidemment amoureuse.

A la maison, c'est un peu l'horreur pour Rae, parce que sa mère planque Karim, un clando, qui ne fait que la sauter toute la journée. Pour Rae, c'est un peu dur, parce que ses hormones la titillent et qu'en plus, bon, la sexualité de sa mère...

Alors, aujourd'hui, j'encense cette série, même si je n'ai encore vu qu'un épisode et demi. Pourquoi :

* C'est une série anglaise, donc c'est plein d'humour. La réputation de ce pays en terme télévisuel est au top et "My Mad Fat Diary" en est digne.

* Rae, c'est une patate. Elle a pas "un beau visage" (tu sais ce seul compliment que tu te tapes quand t'es gros, qui est tellement plein de bonnes intentions mais qui te renvoie à la flasquerie restante que tu es). Non, c'est juste une ado mal dans sa peau, sans style (ou plutôt un style qui es tellement le mien!)

* Rae, elle écoute de la bonne musique. C'est une fan de Blur.

* Rae, elle parle sexualité sans tabou. C'est même ce qui la travaille le plus, en plus de ne pas trop se taper la honte avec le reste du monde. Le truc fort de la série, c'est quand les pensées de Rae transparaissent sous forme de dessin. Même que des fois, ça dessine de la foufoune et de la quéquette.

Bref, pour une fois, c'est pas un truc sur-condescendant sur l'obesité. C'est une vraie tranche de vie. Tellement que c'en est presque la mienne.

Je vous laisse, j'ai des épisodes à mater.