mardi 23 juillet 2013

L'enfer, c'est les autres (ou le triste monde tragique de la téléprospection)

Après un printemps "non, mais allo quoi!", un été "leonardo speaking", je pense vivre un hiver "le téléphone pleure". Après le bling-bling, je lance la mode du "dring-dring".

www.vse-prodam.com 
Eh ouais! J'ai subi une reconversion de plein fouet dans ma face, j'ai arrêté de subir les affres de pôle emploi pour aller me jeter à corps perdu dans le premier travail venu. De la téléprospection (je vois déjà ta grimace! Retiens un peu ta mâchoire libidineuse).

Tu crois que j'ai un boulot relou? Attends la suite! Je suis dans la fenêtre et le volet. Eh oui, la reloue au bout du fil qui débite en tranche de "la fenêtre, c'est génial", c'est moi, quand toi, tu viens de rentrer du travail et n'a qu'une envie, d'aller vider dans les WC la chienlit de ta propre journée et n'est surtout pas réceptif à un sujet dont tu n'en as rien à foutre.

Là, je te parle avec un recul de trois semaines d'expérience, soit presque la fin de ma première partie de période d'essai, puisqu'elle sera automatiquement renouvelée. On sait jamais, des fois que tu n'aies pas compris comment débiter les dix lignes que tu rabâches à longueur de journée aux 400 interlocuteurs qui font ton pain quotidien . Mais je pense avoir quand même fait le tour du métier (tel quel dans cette boîte en tout cas)

Alors d'abord, on va parler du before. Je me suis longuement interrogée sur comment le truc pouvait encore marcher de nos jours. C'est CA, LE TRUC UN PEU FOU! Ça marche, et du feu de dieu, même...

Mon taf, il consiste en quoi? Faire décrocher les gens, les faire jouer à un jeu, et après, essayer de les refiler à ma chef pour qu'ils se fassent fourguer un devis. Oui, on est au degré zéro de la responsabilité, c'est même pas moi qui le fait. Ca ne me chagrine pas vraiment, c'est juste le "rebound job" qui me permet de sortir de ma petite crise à moi. En plus, à dix minutes de chez moi, autant te dire que pour une francilienne, c'est l'art suprême du luxe et presque de la luxure (oui, je voulais juste l'utiliser, ce mot, mais dans le monde du bâtiment, c'est pas facile de trouver du glamour)

En plus, j'ai beau avoir l'air de médire, je suis quand même très contente. Parce que c'est une équipe très girly dans une petite boîte presque familiale. Nos objectifs ne sont pas S.M.A.R.T. du tout, puisqu'on n'a pas la main dessus. Ca nous libère de la concurrence pourritive (je dis ce que je veux, d'abord) de space pas si open que ça. Donc l'ambiance est assez cool entre collègues et même petite chef. Grand chef, c'est autre chose, parce que ses objectifs à lui sont vraiment S.M.A.R.T., en ce qui le concerne. Pour te dire comment c'est cool et familial, on peut fumer dans les locaux, c'est pour dire!

Bref, tout ça pour te dire, mon cher petit trashos, que je suis confrontée de nouveau à la société après mon long ermitage (pas le fromage). Et que c'est très très drôle. Ca mérite donc une nouvelle rubrique sur mon blog : "L'enfer, c'est les autres" et qui sera dédiée à ce triste monde tragique du travail. Oui, on sait jamais, parce que je vais pas croupir derrière mon combiné... 




2 commentaires:

  1. arf le management et ses acronymes...
    Moi, je propose l'objectif SMARTIES... fond dans la bouche pas dans la main
    #Fraicheur

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    1. Moi, je propose juste de la cohérence dans le monde de l'entreprise... Mais ça... c'est autre chose...

      Ou des kiss cool, c'est bien aussi!

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