dimanche 18 novembre 2012

La Bataille de Corrin - Brian Herbert & Kevin J. Anderson

Bon ben voilà, il est 3h30 du mat' et mon Saturday Night Fever à moi (après avoir décidé de mettre fin au ragnagna style), ça a été de finir les 250 dernières pages du 3e et dernier volume de la Genèse de Dune.

Surtout que vu les passions déchaînées sur ma précédente lecture, j'avais encore plus envie de finir et de savoir qu'est-ce qui avait bien pu se passer entre les Harkonnen et les Atréides, comprendre l'origine des Corrino et surtout de savoir comment Norma Cenva allait (encore) me faire mouiller ma culotte.

L'histoire se déroule encore quelques années après la fin du dernier ouvrage. Les méchants cymeks sont toujours méchants, pareil pour les robots, même si, pour ces derniers, on a tendance à être moins manichéens. En revanche, les humains se sont ramollis du bulbe, et quelque chose de grave.

La descendance butlérienne (même si ce sont en réalité de Harkonnen, mais il faut lire pour savoir ce qu'il s'est passé) s'est lancée dans la politique et forcément, ils ont perdu de leur superbe, ils sont devenus chiants, vils et mesquins. Vorian, bah, toujours pareil, c'est le beau gosse de service, le super héros. C'est l'histoire de la bataille de Corrin, et on le sait tous (enfin au moins si on a lu/vu Dune) que les machines vont perdre.

Alors, j'ai vachement moins aimé que les autres. De manière générale, j'aborde les fins de cycle avec toujours un peu de réticence : je n'aime pas dire au revoir à des héros avec lesquels j'ai vécu pendant un bon moment, c'est la fin de la coloc' en somme. D'autre part, je trouve toujours les fins trop vite expédiées.

Et là, mon ressenti ne se dément pas. On a fait partir Norma Cenva dans une double voie au précédent roman pour lui claquer une porte (surtout que c'était celle que je voulais qu'elle prenne) dans la face à ce roman-ci, et moi, je n'ai pas aimé. Seurat, le robot copain-collègue de Vorian, apparaît mais de manière totalement inutile, histoire de... Erasme s'humanise à mort, tellement que ce n'est même plus crédible. Les Titans sont minables, comme les humains et comme Omnius. Ah oui, et les Sorcières de Rossak, aussi. Bref, j'ai eu l'Empereur-Dieu de Dune qui est venu sonner les cloches dans ma tête.

Mais je vais quand même nuancer mon propos. Parce que, comme les autres, je l'ai dévoré d'une traite, parce que je ne pouvais pas ne pas terminer ce cycle et que ce dernier volume est essentiel. Et parce que j'ai découvert la Voix! Ah alors là, celle-là, je ne vais pas m'en remettre, parce que mes hypothèses étaient totalement à côté de la plaque.

Allez ma petite couille adorée, à ce rythme-là, je t'aurai rendu tous les volumes pour Noël! Oui, parce que là, je vais attaquer l'Après Dune, même si je vais faire une petite pause Tic-Tac-c'est-seulement-deux-calories.

3 commentaires:

  1. Pour info, pour les Fans de Brian Herbert & Kevin J Anderson, la série des romans sur Dune n'est pas la seule à leur actif.

    C'est ce que l'on peut découvrir dans cette interview : http://blog.dune-sf.fr/une-interview-de-brian-herbert-et-de-kevin-j-anderson-chez-orbit/

    Personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à achever la suite et fin de l'histoire écrite par le fils. Papa noël m'a offert "la guerre des machines" dont je n'ai pas pu lire plus de dix pages.

    Donc je ne suis pas bien placé pour dire si les romans hors cycle de Dune valent la peine d'être lus.

    Mais pour quelqu'un qui apprécie BHKJA c'est peut-être une bonne nouvelle ;-)

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  2. Saturday Night ... Horror !!!

    Tu en as du courage. Vaurien ne sait que fuir, Iblis porte bien son nom, Norma arrivera-t-elle à vaincre ses complexes d'ancienne petite bouboule ? La suite au prochain épisode ... (qui n'est pas encore traduit : Sistehood of Dune).

    PS: ce message n'est pas un troll haineux. Kisses toussa, toussa.

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  3. Ah ben je ne sais pas si je vais lire leurs autres romans hors cycle de Dune, car c'est bien l'effet de l'épice qui me fait rester sur Rakis & Cie. On verra bien lorsque le temps sera passé.

    En tout cas, je trouve ça plutôt bien, que des fois, ils essayent de faire autre chose, parce que le filon de l'épice n'est pas inépuisable.

    Mais je pense que je lirais la (les) future(s) suite(s). Parce que je n'arrive pas à décrocher!

    Et moi aussi je vous embrasse ;)

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